Caleb O'Meara

Mon prénom est Marie, plus connu sous le nom de Einodia. J'ai 17 ans et toutes mes dents. J'ai trouvé ce forum sur PRD et je le trouve magnifique. Je pense pouvoir me connecter six jours sur sept. Je souhaite ajouter que je suis réellement tombée en amour avec votre forum, que je compte y rester pour un bon bout de temps, et je lui souhaite une longue vie <3.

Je suis né à Navan, un petit coin perdu d’Irlande. Du moins, il était effectivement perdu la dernière fois que j’ai contemplé les paysages magnifiques de mon pays natal. Bref, c’est là que j’ai vu le jour, par le temps froid d’un 28 novembre. Deuxième enfant de la famille O’Meara, je n’ai cependant jamais connu réellement ce sentiment qu’on est supposé ressentir dans un univers familial. La raison est simple : Ma mère a foutu le camp avec mon frère aîné Caelan, plus vieux de cinq ans. Mon père ne m’a jamais réellement dit pourquoi, mais je me doute un peu de la réponse. Pour bien vous expliquer la situation, je crois qu’il vaudrait mieux que je revienne plusieurs années plus tôt. Mon père, Dermot O’Meara, unique fils, hérita d’un montant d’argent monstre à l’âge de 17 ans, après la noyade accidentelle de mes grands-parents. N’ayant jamais pu bénéficier de cet argent alors que ses parents vivaient, vivant de la sueur de son front pour gagner leur respect et de quoi vivre, il dilapida rapidement son héritage, jusqu’à ce que la révélation lui saute à la figure : Avoir beaucoup d’argent permettait d’en gagner encore plus. À sa majorité, ayant heureusement gardé une bonne part, il investissa grandement dans des entreprises prometteuses, se cassant les dents les premières fois, jusqu’à ce qu’il attrape un gros poisson. Il se fit rapidement reconnaître dans les différents milieux, jouant sur plusieurs fronts, devenant plus habile au fil des années. Puis il rencontra Eireen – ma mère – et tomba amoureux. Enfin, je crois. C’est un peu bizarre d’employer ce mot pour qualifier mon paternel. Bref, c’était un homme riche, alors toutes les portes lui étaient ouvertes. Caelan arriva en premier, puis cinq ans plus tard, c’était moi. Il ne restait plus grand-chose de ma famille à ce moment là, je crois que c’est mon frère qui a vécu les belles années. Mon père, toujours absent, et ma mère, de plus en plus malheureuse, c’est la seule chose que j’ai connue. J’ai eu trois ans lorsque ma mère demanda le divorce et disparut, emportant avec elle mon frère. Je ne me rappelle pas très bien leurs visages, et je ne suis pas certain de le vouloir. Mon père et moi avions déménagé aux États-Unis. Au début, lorsque j’étais assez grand pour comprendre certaines choses, j’espérais que mon grand frère vienne me chercher, qu’il ne me laisse plus seul. Je l’ai attendu longtemps, mais je ne l'attend plus maintenant.

J’ai beaucoup voyagé, je crois que c’est le seul point positif de devoir vivre une telle situation. Enfin, je crois que c’était un point positif. Contrairement à mon père qui allait aux quatre coins du monde, moi j’espérais pouvoir me poser quelque part au moins pendant une durée plus longue que six mois. Mais non, il fallait toujours qu’il me traîne avec lui, tel un bagage inutile. Je suis même certain qu’il a souvent pensé à me ‘’perdre’’ dans un aéroport. Alors je me suis mis à faire l’idiot. J’avais l’âge alors … Tous les coups étaient permis pour faire enrager mon père. C’était facile, tout le tombait sur les nerfs. Surtout lorsqu’il était obligé de venir me chercher au commissariat, ou, lorsque j’étais plus jeune, un policier sonnait à la porte me tenant par l’épaule. Mon pire coup, je n’en suis vraiment pas fier. On m’a arrêté pour conduite en état d’ivresse, et même si voir la tête de mon père avait été mémorable, cela n’en valait pas la chandelle. J’aurais vraiment pu blesser quelqu’un. Un autre, celui qui a fait débordé le vase, c’est lorsque je me suis fait arrêté pour un supposé vol. En fait, même si personne ne me croit, je n’y suis pour rien. J’étais seulement au mauvais endroit au mauvais moment et une bande d’idiots, les vrais voleurs, m’ont fait porter le chapeau. C’était la goutte de trop pour mon paternel et il me traîna presque jusqu’à l’aéroport pour m’envoyer très loin. C’est comme ça que je suis tombé dans le coin, toutes dépenses payées, mais avec la guillotine de mon père en permanence au dessus de ma tête. Il n’est pas souvent là, mais je sais qu’à la moindre faute, il risque de péter un câble. Ce n’est plus aussi marrant qu’avant, je dois avouer.

Je me nomme caleb o'meara, j'ai actuellement 21 ans. Je suis né le 28 novembre, à navan, irlande. Pour gagner ma vie, je travaille en tant que rien du tout, je suis coach bénévole pour une équipe de 8 à 14 ans à la patinoire, mon père paie le reste. Je fais parti des crèmes brûlées. A côté de cela, on me qualifie souvent de fêtard, insouciant, inconscient, doux comme un agneau, blagueur, souriant, immature. On peut facilement m'identifier physiquement grâce à mes grands yeux marrons innocents et mon tatouage dans le dos, ou encore à cause de mes sourires contagieux et ma manie de me plonger dans les problèmes. Peu de gens savent que que mon père m'a souvent sorti du commissariat du coin. On me dit que je ressemble beaucoup à tyler posey.